Quelques pensées sur le libre échange

Le mois dernier, j'ai suivi un séminaire fascinant sur le libre marché : un thème plutôt difficile à exposer, car il a mauvaise image en France. C'est qu'on l'associe trop souvent à l'hypercapitalisme. Je vais donc attaquer ce billet avec un exemple, histoire d'illustrer ce que peut apporter la notion de libre marché. Dans les années cinquante, l'affranchissement des femmes était-il un effet du hasard ou bien une réponse qu'offrit l'industrie pharmaceutique à une demande attestée de leur part sur les moyens de contraception ? Voilà où je veux en venir : l'économie de marché s'introduit souvent là où elle n'est pas autorisée à se rendre et amène de fait les citoyens à améliorer leurs conditions de vie. L'obstination futile avec laquelle certains gouvernements cherchent à circonscrire les libertés individuelles des citoyens et consommateurs atteste de la menace que constitue pour eux le libre marché. Les constantes recherches de bâillonnement du web et des réseaux sociaux par la Chine, par exemple, attestent qu'un consommateur libre, et par là même un homme libre, représente un danger pour un régime qui souhaite diagnostiquer lui-même ce qui est bénéfique ou mauvais pour son peuple. Depuis toujours, l'homme a de nombreux besoins, tels que : l'alimentation, la boisson, trouver un abri et assurer ses arrières. Autant d'éléments qui forment les besoins élémentaires de l'individu. Et durant longtemps, ils ont été les seuls besoins que l'individu pouvait apaiser. Les marchés les plus ancestraux que les archéologues ont découvert s'occupaient expressément de combler ces besoins simples. A la demande accouchait l'offre, et le rapprochement des deux accouchait d' un marché. Ces derniers temps pourtant, les besoins de l'individu ont littéralement explosé : éclairage, climatisation, déplacement, apprentissage, frais de santé, télécommunications, bien-être, vie culturelle... Les besoins se sophistiquent... et il se trouve toujours aujourd'hui dans le monde une personne compétente pour assouvir les besoins, quels qu'ils soient. La véritable signification du « libre marché » est donc, à l'inverse de l'idée qu'on peut s'en faire, que chaque individu peut lui-même chercher à améliorer sa propre condition, par l'offre et la demande. Dès que l'exécutif de notre pays aura assimilé cette notion de libre marché, alors seulement nous aurons la possibilité de retrouver la croissance économique. Pour en savoir plus sur ce type de séminaire, allez sur le site de l’organisateur : http://www.organisation-de-seminaire.fr